
La GSP propose
La GSP propose



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Une libération et une éducation de la mobilité articulaire et fasciale sensorielle, au sein de la globalité corporelle de la maman, afin de contacter la souplesse et la malléabilité interne de ses tissus et de sa gestuelle. Ce qui lui permet de gagner en confiance dans ses capacités.
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Un travail respiratoire sensoriel engageant tout le corps de la personne, permettant à la maman de s’adapter aux différentes variations de rythme et à l’intensité d’action de l’accouchement.
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L’apprentissage d’une communication sensorielle parents/bébé, concrète, à partir du corps, liée à la réalité ressentie d’un vécu corporel et psycho émotionnel. Cette communication nommée dialogue tonique sensoriel, vise à créer les conditions favorables à une rencontre et à éveiller les facultés de communication et d’interaction entre les parents et leur bébé avant même la naissance. Cette nature de communication, pourra se prolonger pendant la naissance et après.
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Une préparation sensorielle à l’effort de l’accouchement, spécifique à cette approche, en respectant les lois du corps en mouvement, sans se faire mal, sans forcer, afin de mieux se préparer à l’endurance et à l’intensité de ce moment. Comme un sportif se prépare en s’entraînant physiquement et psycho émotionnellement à l’effort.
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Une préparation, spécifique à la GSP, de coordinations de mouvements et de postures d’accouchement/naissance, de nature sensorielles, de manière spécifique, puis libre.
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Une préparation sensorielle du périnée en tant que lieu de coordination sensori-motrice*, de soutien, de souplesse et de passage pour le bébé. Ceci afin de permettre à la maman de ressentir et d’adapter toute la capacité de moelleux, de flexibilité, de tonus et de malléabilité de ce lieu si relié à son intimité. Ce travail sensoriel spécifique à la GSP permet l’étirement musculaire et fascial grâce à un gain d’élasticité, de perception et de coordination, qui permettent d’éviter les déchirures périnéales.
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Une intégration du papa, s’il le souhaite, à tous les exercices, lui permettant ainsi de vivre et de percevoir son rôle dynamique d’axe, d’appui, de soutien, d’accompagnement, d’enveloppement et de présence qui lui est propre. Le papa sera invité à découvrir une écoute de lui même, de sa compagne et de son bébé. Il pourra mesurer les effets en lui et surtout apprendre de son ressenti pour avoir toute sa place pendant la grossesse et au moment de l’accouchement. Il pourra également apprendre de sa stabilité mobile pour offrir à sa compagne un véritable axe de soutien sur lequel elle pourra s’appuyer physiquement mais aussi psychiquement et émotionnellement. Cet appui profond lui permet ainsi une plus grande disponibilité de relation, d’écoute et de conscience à elle-même, à son bébé, lors de l’action puissante de ce duo d’accouchement/naissance.
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Cet accompagnement avec le papa est perçu par les mamans comme une aide très précieuse lors du vécu de ce moment riche d’intensité. Les parents témoignent que ce profond moment de partage est un atout qui installe une base relationnelle familiale à laquelle ils peuvent se relier à tout moment.
*La coordination sensori-motrice du périnée : est la coordination entre la perception et l’action du périnée, par exemple, dans ses fonctions d’éliminations, lorsque nous avons envie d’aller aux toilettes, mais aussi lors de l’accouchement pour accompagner le mouvement de naissance du bébé sans forcer, en adaptant le mouvement du périnée au mouvement de passage du bébé. Cette coordination sensori-motrice du périnée lorsqu’elle est éveillée à sa juste mesure, permet à la maman de différencier la perception de son périnée qui s’étire de manière élastique, de la perception de son périnée qui tire sans adaptation d’élasticité. Cette adaptation du tonus du périnée permet d’éviter les déchirements de celui-ci lors de l’accouchement.
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Une rééducation sensorielle précoce du périnée dans le respect des lois du corps (précoce car sensorielle via l’écoute de la réalité interne de la maman, qui permet un accompagnement adapté) et travail d’équilibre de toute la sphère pelvienne : traitement des incontinences urinaires, anales, des prolapsus ou des différents déséquilibres du bassin. Elle est poursuivie par une rééducation abdominale sensorielle dans la globalité corporelle.
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La libération des tensions et des douleurs : souvent perçues au niveau dorsolombaire, abdominal mais aussi au niveau tissulaire en cas d’incision périnéale ou abdominale.
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Un rééquilibrage des grands systèmes neurovégétatifs, neuroendocriniens, neurovasculaires permettant, sur le plan corporel, le drainage de la fatigue, du stress et en cas de péridurale, des produits issus de celle-ci. Ce rééquilibrage permet aussi une gestion des difficultés psycho émotionnelles du post-partum, accompagné d’un rassemblement somato-psychique de la maman, de façon à installer une nouvelle intimité et une nouvelle conscience de soi.
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Les postures sensorielles de l’allaitement, l’accompagnement de l’allaitement et le soulagement des principaux maux : engorgement, tension mammaire, manque de lait, difficultés psycho émotionnelles liées à l’allaitement…
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La gestion sensorielle des césariennes, en libérant par l’approche manuelle le mouvement de l’accouchement de la maman et le mouvement de naissance du bébé, mémorisés et fixés dans les tissus. Et en réinstallant par l’approche gestuelle le déroulement du trajet du mouvement de l’accouchement de la maman et du mouvement de naissance du bébé.
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L’accompagnement de la parentalité, unique, inédit et progressif car l’arrivée d’un enfant entraîne des bouleversements multiples et toutes les ressources physiques, psychiques et émotionnelles sont mobilisées afin de maintenir un équilibre. Cet accompagnement pourra s’adresser à la mère, au père ou aux deux parents en fonction des besoins. Le fait de travailler sur le dialogue tonique (dialogue de tonus à tonus), le ressenti, sur ses propres perceptions, les valider et apprendre d’elles, permet d’éveiller chez les parents leur capacité d’écoute sensorielle et d’adaptation pour eux et pour leur bébé. Ceci tout en étant autonomes et ainsi gagner en confiance : confiance en leur capacité d’être parents, confiance en leur ressenti, confiance en leur bébé et confiance en leurs relations : à eux-mêmes, entre eux et à leur bébé.
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Un suivi du bébé spécifique à la Gymnastique Sensorielle Périnatale : nous observons qu’un rééquilibrage rythmique du bébé est souvent utile. Les bébés sont par exemple très sensibles aux variations de rythme, de tonus et au stress. La GSP propose également un accompagnement pédagogique de la relation parents/bébé, ainsi qu’un accompagnement thérapeutique des principaux maux du nouveau né : reflux gastro-oesophagien, problèmes de sommeil, de coliques, de colères, naissance par césarienne… Martine de Nardi émet l’hypothèse au sein de sa recherche que le dialogue tonique, c’est à dire le dialogue de tonus à tonus, est la première communication non verbale de l’être humain. En effet, il expérimente ce mode de communication depuis sa vie intra-utérine où il dialogue avec le liquide amniotique, le cordon ombilical, le tonus utérin et les tissus environnants du corps de sa maman. Il poursuit cette expérimentation lors de sa naissance en se démoulant des tissus de sa mère, en se confrontant aux différents niveaux de souplesse (ou de tensions) des différentes zones anatomiques qu’il traverse. Selon la manière dont s’est déroulé ce « dialogue » tonique, un accordage et un rééquilibrage peuvent être nécessaires : accordage relationnel des différents partenaires, maman/bébé, papa/bébé, couple, parentalité, mais aussi plaisir d’une relation sensorielle et sensible à trois à partir d’une Gymnastique Sensorielle du bébé et des parents.






APPLICATION DE LA GSP
La Gymnastique Sensorielle Périnatale permet :
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Un rééquilibrage sensoriel postural et corporel de la femme avec une action sur les différents systèmes neurovégétatif, neuroendocrinien, et neurovasculaire et ainsi de soulager et de traiter les nausées invalidantes, l’asthénie inexpliquée, les troubles digestifs, les contractions utérines trop précoces, les malpositions fœtales, les problèmes vasculaires, etc.
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Un accompagnement en complément du suivi médical du médecin dans le cadre d’une grossesse pathologique, par exemple lors d’une menace d’accouchement prématuré ou d’un hypo développement foetal.
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Une libération des tensions, des contraintes, des blocages et des douleurs comme par exemple les douleurs lombaires ou du bassin, les tensions ou les relâchements périnéaux, les tensions abdominales pouvant entraîner une perception douloureuse des mouvements fœtaux, etc.
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Un éveil sensoriel de la personne grâce à une attention à soi et à un éveil de la proprioception*. Ceci à partir de nos « outils » internes spécifiques que sont les récepteurs sensoriels proprioceptifs situés au niveau des tissus conjonctifs, la peau, les muscles squelettiques, les tendons, les articulations et l’appareil vestibulaire dans l’oreille interne.
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Un éveil sensoriel de la présence du bébé, une invitation à une communication sensorielle précoce parents/bébé, à une relation empathique réciproque et active avec le bébé à partir d’un dialogue tonique parents/bébé. Selon Martine De Nardi, « cette méthode invite à installer les bases de la relation sensible avec soi et avec le bébé via une communication sensorielle concrète maman/bébé ou parents/bébé. Cet entraînement se fait à partir d’une écoute manuelle et gestuelle, de corps à corps, de mouvement à mouvement, de cœur à cœur… Et à travers l’écoute de soi et de l’autre, le toucher relationnel, l’empathie réciproque et le mouvement. La GSP permet ainsi des liens fondamentaux d’écoute, de contact et d’amour vécus bien avant la naissance de l’enfant ».
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Une intégration du père dans le rôle actif qui lui est propre, d’axe, de soutient, d’enveloppement, de présence…aussi bien sur le plan corporel que sur le plan psycho émotionnel. Le papa s’entraîne également aux mouvements corporels sensoriels, seul puis avec sa compagne et son bébé pour être plus adaptable dans cet accompagnement en trio.
* La proprioception est la capacité de se percevoir soi-même, c'est-à-dire de percevoir son corps situé dans l’espace autant quand on bouge que dans l’immobilité. C’est aussi un sens du mouvement qui nous donne la perception de notre identité.


LA GSP permet de créer les conditions les plus favorables à l’eutocie*
Selon l’hypothèse et les recherches de Martine De Nardi, les processus physiologiques de l’accouchement de la maman et de la naissance du bébé s’effectuent selon deux mouvements concomitants, synchrones, et dissociés.
La GSP invite à intégrer ces deux composantes en respectant les lois physiologiques du corps en mouvement :
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Par la pratique de mouvements sensoriels corporels et respiratoires, spécifiques puis libres, qui favorisent l’eutocie. Par exemple, nous apprenons à la maman à poser son attention sur son mouvement d’accouchement, mais aussi à développer une écoute perceptive profonde du mouvement de naissance de son bébé, qu’elle pourra ainsi accompagner sans forcer. Nous proposons notamment une éducation sensorielle : de la globalité corporelle, des appuis, de l’adaptation du tonus corporel, pour éviter les tensions. Ces mouvements se pratiquent dans une cohérence gestuelle, en intégrant le père et permettent de moins appréhender l’accouchement. Percevoir une unité dynamique à l’intérieur de soi accompagne la personne à se sentir plus solide (mais pas rigide). En effet, la perception de ses appuis et de son ancrage aide la personne à se sentir plus stable, à « ne pas perdre pied » dans la situation ; ce qui peut être utile pour la maman comme pour le papa. Cette pratique permet d’apprendre à se mouvoir autrement à partir d’une écoute profonde de soi et permet de gagner en cohérence, en vitalité, en efficacité, en confiance et en autonomie, aussi bien sur le plan corporel que psycho émotionnel.
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Par les mouvements et les postures lors de l’accouchement, qui représentent un accompagnement propre à la GSP. Les mouvements, ponctués de postures, se font à partir de déplacements simples en s’appuyant sur la cohérence gestuelle, les lois du corps en mouvement et le ressenti de soi et du bébé.
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Par une attention sur le mouvement de naissance du bébé : un mouvement dissocié de celui de la maman, qui peut être perçu comme un glissé fluide et doux, un « démoulage » du bébé du corps de sa maman.
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Par un travail sensoriel précis de gestion de l’effort, de l’intensité, de la douleur, de l’émotion, du stress et de la fatigue, en utilisant tous nos « outils » internes physiologiques et éveillés lors de la préparation, pour qu’ils deviennent plus utiles, plus justes, plus performants et plus efficaces. La gestion de la douleur, en GSP, se travaille de manière spécifique par l’accès à : sa globalité corporelle, la présence de ses appuis, la modulation de son tonus, sa cohérence articulaire et la défocalisation de la douleur. La maman s’installe dans une relation sensorielle et tonique avec elle-même, son bébé et le père lorsqu’il est présent.
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Par une approche manuelle précise, de libération, par exemple de l’axe crânio-sacré, favorisant une meilleure efficacité des contractions mais aussi des contractions moins douloureuses. Cette approche manuelle permet également de libérer l’élasticité tissulaire du périnée, du bassin, de la colonne vertébrale, améliorant ainsi l’adaptation de ces régions à la naissance du bébé.
*L’eutocie : est un accouchement qui se déroule selon la physiologie du corps.